La santé mammaire doit attirer votre attention, surtout pendant l’hiver
En comparaison à l’été, l’hiver est souvent une période plus calme pour les agriculteurs. Les vaches sont à l’étable, moins de vaches à vêler et les conditions météorologiques sont souvent plus favorables. Cela signifie moins de stress pour vos vaches, mais cela signifie-t-il vraiment qu’il y a moins de problèmes de santé dans votre troupeau ?
Comme on le sait, la température ambiante optimale pour votre troupeau laitier se situe entre -5 °C et 18 °C. Comme cette température est souvent atteinte en hiver, les vaches ont généralement moins de problèmes de santé mammaire et de bons taux.
“Un lait épais, comme nous l’appelons ; de nombreux litres et des taux particulièrement élevés en matière grasse, protéines et lactose”, explique Robert Koops, éleveur laitier dans une ferme familiale et également conseiller de vente chez AHV Benelux. Pour de nombreux agriculteurs, ce sont là des indications de vaches en bonne santé et qu’il n’y a pas lieu d’intervenir. Mais d’autres signaux sont également visibles.
En soutenant de manière proactive et dès le démarrage la santé et la résistance de la mamelle de vos vaches, les problèmes à venir seront moins conséquents (durables) voire totalement évités. Les germes peuvent se nicher dans la mamelle sans que vous ou votre animal ne vous en rendiez compte. Ils causeront plus tardivement des problèmes notamment lors des périodes chaudes en été.
En nettoyant les mamelles dès maintenant avec les solutions AHV, vous pouvez anticiper ce phénomène. L’hiver est une bonne période pour effectuer des changements au niveau de la gestion du troupeau. En effet, pendant l’hiver les vaches font face à peu de facteurs de fluctuation et n’accumulent donc pas de stress.
Examiner et évaluer les données relatives à la santé animale
Grâce à l’automatisation, de nombreuses technologies sont disponibles sur le marché et dans vos étables. Utilisez-les, si elles sont disponibles, car grâce aux informations qu’elles fournissent, le travail peut être effectué de manière plus ciblée et quantifiable. L’objectif est de détecter les anomalies plus rapidement. Nos spécialistes en santé animale sont heureux d’aider les agriculteurs à examiner et à évaluer les données disponibles. Avec vous, ils examinent les données robot ou les données du contrôle laitier, afin de fournir des préconisations.
On sait depuis quelques années déjà que les bactéries coopèrent entre elles et n’agissent que lorsqu’elles savent qu’elles sont en nombre suffisant pour que l’action soit réussie. Entre-temps, elles se “cachent” dans un biofilm.
Les bactéries ont plus de chances de réussir leurs actions si une faiblesse de l’animal se fait ressentir, par exemple lors d’un vêlage, d’un stress thermique, d’un problème de santé ou lors des transitions. À ces moments-là, il est important de soutenir la résistance de l’animal et d’optimiser la présence de bactéries positives. AHV y parvient grâce à ses solutions qui perturbent la communication des mauvaises bactéries. En conséquence, elles cessent leur action et le biofilm qu’elles avaient produit se décompose.
La présence de biofilm provoque une baisse de la production laitière
Une mamelle comportant du biofilm peut produire moins de lait. Cela est dû à l’espace qu’occupe le biofilm dans la mamelle et à une capacité réduite lorsque la mamelle présente des irrégularités depuis longtemps. Une mamelle saine et nettoyée en hiver signifie plus de lait par vache et moins de problèmes de santé au cours de la période suivante.
Les éleveurs laitiers face à l’approche santé d’AHV
La technique AHV est utilisée par de nombreux producteurs laitiers. Ils comprennent de mieux en mieux le fonctionnement de la technique et l’efficacité de l’approche. L’éleveur John van Oosterlaken d’Oudewater, par exemple, nous explique ce qu’il remarque :
“Une vache essaie de se nettoyer de l’intérieur vers l’extérieur et fait de gros efforts pour y parvenir. C’est pourquoi on a l’impression que la situation se dégrade davantage, mais en réalité, le biofilm se décompose et l’animal se rétablit. Les mauvaises bactéries qui s’étaient cachées dans le biofilm sont libérées et sont finalement éliminées par l’animal. C’est ce qui me faisait peur au début. Mais maintenant, je m’en réjouis, car je sais que la mamelle est vraiment nettoyée. Les produits administrés sont beaucoup plus bénéfiques, même à long terme. Le résultat des produits ordinaires n’est que de courte durée et les problèmes reviennent souvent dans les lactations suivantes”, nous dit John.
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